CHARGÉ par le président de la République d’une mission sur le patrimoine, l’animateur Stéphane Bern a émis la suggestion de rendre payante l’entrée des cathédrales pour assurer leur entretien. L’idée n’est pas nouvelle. En 2014, la proposition avait circulé lors d’une réunion entre le ministre de la Culture et le Centre des monuments nationaux pour faire face au gouffre que représente la charge des 77 cathédrales de France. Relancée par Stéphane Bern, la proposition a suscité un tollé, notamment sur les réseaux sociaux. Pourtant le présentateur de « Secrets d’histoire » n’avait pas l’intention de faire payer les fidèles, mais les seuls touristes, comme il l’a précisé. Continuer la lecture de « Le rôle social des cathédrales »
Le rôle social des cathédrales
En rendant l’entrée des cathédrales payantes, l’État violerait la liberté religieuse de l’Église dont le message ne peut s’exprimer que dans la gratuité.

CHRISTINE BOUTIN quitte la vie politique. Je veux lui témoigner ma reconnaissance. Elle fut longtemps seule à porter dans le monde politique la voix des sans-voix, menacés dans le sein de leur mère au nom de la loi. Sa voix relevait vraiment de l’indignation prophétique face à la montée de la culture de mort. Seule contre tous.
« L’ELECTION présidentielle laissera à des millions de Français le sentiment amer d’un rendez-vous manqué ; et cet échec est lourd de conséquences. Alors que notre pays, pourtant riche d’un potentiel exceptionnel, traverse une crise qui touche aujourd’hui toutes les dimensions de notre vie collective, il était plus nécessaire que jamais d’aboutir à un choix clair, assumé, et rendu légitime par un vrai débat de fond. C’est ce cap cohérent qui a tant manqué à la France depuis cinq ans. Pouvions-nous nous offrir le luxe d’un nouveau choix grevé d’ambiguïtés ? C’est pourtant ce qui vient d’arriver. […]
LE SONDAGE IFOP/Pèlerin sur le vote des catholiques pratiquants réguliers au second tour donne 71% à Macron et 28% à Le Pen. Dans la mesure où le vote blanc qui n’a jamais été aussi élevé lors de ce scrutin sous la Ve République (11,50%), n’est pas indiqué, cette indication ne paraît ni juste, ni honnête, surtout si l’on considère que l’électorat catholique était particulièrement fondé à ne pas se retrouver dans l’offre politique de ce deuxième tour.