LA CONTROVERSE entre partisans du vote utile et partisans du vote de conviction est à la mesure de la fascination exercée par le pouvoir et ses promesses. Le débat est d’autant plus vif qu’il s’exprime dans le même camp. Cette opposition est-elle pertinente ? Je ne le crois pas. Commençons par définir les termes.
Le vote utile — ou vote stratégique — consiste à soutenir le candidat en mesure d’empêcher l’adversaire le plus dangereux de triompher (aux USA : tactical voting). Ce vote est conditionné par l’appréciation — nécessairement aléatoire — des résultats probables. Le vote utile peut s’apparenter au vote du moindre mal (éliminer le plus grand danger) [1].
Le vote de conviction est un vote d’adhésion au candidat le plus proche de ses idées. Il ne prend pas en compte les résultats probables, et vise à faire pression sur le candidat éligible pour être entendu dans ses revendications.
Les deux formules présentent des risques.
Le vote stratégique peut contribuer à marginaliser ses idées, dans la mesure où celles-ci ne s’expriment pas directement par son vote. Sa différence est noyée dans la tendance appelée à devenir majoritaire.
Le vote de conviction peut entraîner l’élection du candidat le plus éloigné de ses idées en privant de voix le candidat pouvant l’éliminer. En cherchant le mieux, le vote de conviction peut obtenir le pire.
Voter est un acte politique
Chaque formule a ses partisans, tous s’abritant derrière la supériorité de sa logique ou de ses principes. Pour les défenseurs du vote stratégique, voter pour le candidat idéal n’ayant aucune chance d’être élu, c’est faire preuve d’idéalisme irresponsable et prendre le risque d’aggraver la situation, ce qui est moralement indéfendable. De plus, elle peut afficher une faiblesse électorale qui marginalise ses positions.
Pour les défenseurs du vote de conviction, le vote stratégique est un acte de compromission destructeur qui contribue à entretenir le mal dont on ne sort jamais à force de soutenir par son vote une situation vouée à se détériorer irrémédiablement.
Comment sortir de ce choix impossible ?
Pour le chrétien, le vote est un acte politique qui relève de la vertu qui gouverne l’action morale et politique : la prudence. Le seul vote possible est donc un vote prudent. La prudence est l’aptitude habituelle consistant à appliquer les principes à la réalité, autrement dit à composer le nécessaire (ce qui ne peut pas être autrement) au contingent (les moyens, la stratégie, qui peuvent varier).
Par définition, la prudence est toujours ordonnée au bien (ce n’est pas l’habileté), mais sans proposer de réponses clé en main : tout est affaire de discernement selon les circonstances, pourvu que la fin ne soit pas abandonnée. L’homme prudent prend conseil (se renseigne), délibère (réfléchit) et mène l’action décidée jusqu’au bout. Il respecte l’ordre dans lequel il agit : la prudence morale et la prudence politique ne répondent pas aux mêmes contraintes.
Les erreurs contre la prudence
Il y a deux erreurs dans le discernement prudentiel : privilégier le possible aux dépens des principes ou privilégier les principes aux dépens du possible. La première erreur conduit au relativisme (est bon ce qui est possible, la fin justifie les moyens), la seconde conduit à toutes les formes de moralisme et d’utopisme.
Une bonne illustration du relativisme politique (le progressisme), qu’on trouve aussi bien à droite qu’à gauche, est l’opposition éthique de conviction-éthique de responsabilité (Weber). Cette opposition hypertrophie la question de la faisabilité pratique (les moyens) en se coupant de la finalité morale : « Je suis contre l’avortement à titre personnel (conviction), mais la prise en compte de l’intérêt général (responsabilité) m’interdit de vouloir faire de mes principes personnels une loi commune. »
Dans ce raisonnement, la morale (privée) et commune (politique) ont des finalités séparées. Pour sortir de la difficulté apparemment insurmontable de l’adhésion de tous à ses principes, on cloisonne la morale et la politique. Ce qui est moralement bon est politiquement mauvais s’il est irréalisable. Le principe en politique devient relatif. Au mieux, c’est une « valeur » et une valeur « privée », donc à géométrie variable.
À l’inverse, on trouve comme exemple d’hypertrophie du « nécessaire », la transformation des piliers fondateurs de la société, que Benoît XVI désigna sous le nom de principes non-négociables, en impératifs catégoriques a priori, fonctionnant en tout ou rien. En dehors de ces « principes », toute proposition politique est inacceptable.
Ce moralisme néo-kantien confond le principe avec l’action. Or les principes ne sont que les points de départ de l’action juste, qui ne désignent pas par eux-mêmes le bien concret à faire dans les circonstances du moment. Seul le bien concret atteignable donne un contenu positif à l’action morale et politique. À défaut, l’action se condamne d’elle-même à toutes les fuites en avant, de la radicalisation extrémiste à la surenchère permanente, du désengagement au désespoir.
Les contraires appartenant à la même catégorie, ces deux erreurs contre la prudence communient dans la même dérive : le démocratisme. C’est-à-dire le détournement du principe démocratique en messianisme idéologique, l’un en lui attribuant la source du bien et du mal, l’autre en attribuant au vote le pouvoir de désigner le bien et de condamner le mal. Dans les deux cas, le vote remplit une fonction quasi sacrée.
Unir les principes justes et l’action possible
Comment donc voter prudemment ? Rester au niveau des principes (le vote de conviction) nous abstrait de la dimension pratique de l’action politique. Mais ne penser qu’en termes de réussite électorale (le vote utile) peut entraîner un brouillage des principes. Or il n’y a pas d’action prudente sans finalité juste, ni d’action prudente sans réalisation possible.
Il faut bien comprendre l’action comme une composition de moyens en vue d’une fin. L’objectif dans lequel s’accomplit le principe, n’est pas atteint dans l’instant. Si l’action n’a pas de fin, ou si elle en change en permanence, elle échoue, tourne en rond, n’est pas efficace. Elle doit donc se projeter dans le temps en gardant le cap. Dès lors que l’objectif ne se donne aucuns moyens proportionnés aux circonstances pour être atteint, il restera un vœu pieux, et l’intention de l’atteindre une pure incantation, totalement stérile.
Revenons au vote.
Se donner les moyens de faire le bien possible
Si le vote est un jugement théorique, l’affaire est entendue : il suffit de sélectionner les candidats selon qu’ils rentrent dans les cases contenant les bons principes ou les bons programmes. L’électeur se fait censeur : il n’exprime pas un choix, mais une opinion. La loi démocratique de la majorité est utilisée pour sanctionner la morale. Est-ce acceptable ? Pour un chrétien, le peuple ne peut être souverain pour décider du bien et du mal selon la loterie plus ou moins manipulée de la majorité.
Mais si le vote est un jugement de la raison pratique, il doit s’assumer comme un moyen en vue d’une fin. Dans une perspective moralement juste, la fin poursuivie doit être bonne, mais les moyens pour y parvenir, qui relèvent du possible, dans un environnement contingent (mouvant et collectif), appellent un discernement sur lequel plusieurs options peuvent se dessiner. Il ne peut y avoir de moyens moralement mauvais, mais dans la mesure où ils sont ordonnés à une fin juste, ils peuvent être légitimes pour des raisons « proportionnées ». Il n’y a donc pas de compromis sur les principes (le « nécessaire »), mais il y a un compromis sur le possible. Par définition, « ce n’est pas l’absence de tout compromis, mais le compromis lui-même qui constitue la véritable morale en matière politique » (J. Ratzinger) [2].
Autrement dit, le vote prudent se détermine sur les moyens possibles (« proportionnés ») en vue d’atteindre une fin juste (conviction). Choisir uniquement selon ce qui est possible en abandonnant la fin serait trahir : l’action prudente est toujours ordonnée au bien. Choisir uniquement selon la fin sans prendre en compte ce qui est possible dans la réalisation, serait aussi trahir : l’action prudente est une action, pas une proclamation.
Raisonner hors-sol en sélectionnant son candidat selon ses principes est confortable, ce n’est donc pas nécessairement prudent. La politique ne consiste pas à délivrer un message, mais à faire le bien.
« Seul le bien peut être une préparation pour un changement vers le mieux. En réalisant ce qui est positif, ce qui est constructif, ce qui unifie, le chrétien ne craint pas de favoriser ainsi le pouvoir du mal, mais il est convaincu que seul un renforcement du bien peut abattre le mal [3]. »
Pour échapper au moralisme, il faut donc se demander : Mon vote va-t-il contribuer au bien commun en améliorant la situation ?
Une seule finalité : le bien commun
La question suppose d’abord de retenir la finalité juste : qu’est-ce qu’agir en vue du bien commun ? Le bien commun lui-même n’est ni une somme de principes, ni a fortiori une addition d’intérêts. C’est un ensemble de conditions utiles à la vie meilleure de toute la communauté (le « bien du nous-tous », Caritas in veritate, 7).
Poursuivre un objectif limité comme celui du soutien ou l’affirmation d’une seule cause (le message d’un parti, la sanction d’un bilan, la défense d’une « valeur », par exemple) peut apparaître comme un objectif raisonnable et utile, mais en quoi le vote en faveur de cette cause va-t-elle entraîner une situation meilleure pour le bien du « nous-tous », ici et maintenant ? En subordonnant le bien commun à une « cause » ou une « valeur » jugée prioritaire, on prend le risque de lire le réel à travers le prisme d’une seule réalité et de réduire le bien commun à sa vision particulière, ou à une addition de visions particulières qui vont nécessairement entrer en conflit.
Or la première condition objective de la réalisation du bien commun, c’est la paix sociale, et celle-ci ne se réalise qu’à travers la tension du plus grand nombre vers le bien commun qui unit, et non qui divise. La paix suppose un ordre civil et une stabilité politique minimum à travers l’exercice de l’autorité légitime permettant à la société d’assurer ses besoins élémentaires : si voter pour une cause juste mais exclusive entraîne l’élection d’un candidat sans majorité parlementaire ou d’un candidat provoquant des divisions sociales violentes en raison du caractère clivant de ses idées, son vote ne sert pas le bien commun.
Sortir de l’esprit de système
Il faut se garder en effet de considérer le bien commun comme un idéal, atteignable le jour du Grand Soir, quel qu’en soit le prix. Le bien commun est le bien ici et maintenant, de tous. C’est un ensemble de conditions perfectibles, en constante évolution. Il est poursuivi par tous et pour tous dans l’instant présent à travers les réalisations concrètes de tous les membres de la société civile et de l’État.
Identifier ses convictions au bien commun comme le Bien suprême donnant tous les droits réduit le débat politique à un conflit idéologique entre le camp du bien et le camp du mal. Système contre système. Le camp des purs contre le camp des corrompus, le camp des résistants contre le camp des collabos. Or la réalité où se joue le bien possible n’est pas un système. L’approche politique systématique est une approche révolutionnaire de type marxiste : il faut changer la structure (les lois, les institutions, le pouvoir) pour changer les hommes. Il est plus raisonnable de soumettre la défense de ses convictions aux exigences du bien commun, en tant que réalité présente, à perfectionner ici et maintenant. Changer les hommes pour changer les structures, voici l’approche chrétienne.
Cela suppose un certain sacrifice, un renoncement : le bien commun avant ses idées.
« Exiger ce qui est grand a tout l’attrait de la moralité, écrivait le cardinal Ratzinger ; en revanche, se limiter à ce qui est possible, semble un renoncement à la passion de la moralité, c’est le pragmatisme du pusillanime. Mais en réalité, la morale politique consiste justement à résister à la séduction des grandes paroles, sur la base desquelles on joue avec l’humanité de l’homme et avec ses possibilités. Ce qui est moral, ce n’est pas le moralisme aventurier qui veut réaliser lui-même l’œuvre de Dieu, mais l’honnêteté qui accepte les mesures de l’homme et réalise en elles, l’œuvre de l’homme [4]. »
Cohérence de l’élu ou cohérence de l’électeur ?
Pour sortir de la difficulté de l’opposition vote de conviction/vote utile (attachement aux principes et prise en compte du réel), il faut donc sortir du mythe idéologique de la souveraineté morale du suffrage universel. On ne désigne ni ne désire le candidat le plus orthodoxe, mais on choisit le candidat dont l’élection ou dont le poids électoral permettra de faciliter les moyens à mettre en œuvre pour améliorer le bien commun.
La condition, c’est l’affirmation quoiqu’il arrive de ses convictions, mais pas dans l’urne, par définition réductrice. Les convictions du chrétien procèdent de principes pré-politiques, donc extra-électoraux. Elles guident l’orientation de l’action, le choix des moyens les plus proportionnés pour progresser dans leur mise en œuvre.
La prudence du vote ne se juge donc pas sur la cohérence entre les convictions de l’électeur et les convictions du candidat, mais sur la cohérence entre son choix et les finalités politiques poursuivies, le compromis acceptable portant sur le candidat offrant les meilleures chances d’améliorer la situation. La cohérence du candidat lui-même avec ses convictions personnelles est naturellement un argument de poids, a fortiori si sa conscience est droite, mais ce n’est pas d’abord l’objet du discernement à opérer. Le vote a pour finalité non l’élection du candidat que l’on choisit, qui n’est qu’un moyen, mais son engagement politique au service du bien commun.
Dès lors, pour être réellement prudent, ce vote a deux exigences absolues : 1/ ne jamais céder sur ses principes et 2/ le faire savoir. À titre d’exemple, considérer l’union civile entre personnes de même sexe comme une réalité juridique alternative acceptable, au prétexte qu’on ne peut pas revenir en arrière, serait une remise en cause inacceptable du principe du mariage civil.
Le meilleur candidat
Quels critères retenir pour sélectionner le meilleur candidat possible, dans le contexte présent ?
Il s’agit de sélectionner un candidat pour une élection présidentielle. Voter pour un catalogue programmatique est une option, mais ce n’est pas suffisant. Il n’y a rien de plus fugace que les programmes électoraux, en raison à la fois de leur sérieux relatif, mais aussi de l’évolution des circonstances : sur quels critères se prendront les décisions quand l’imprévu surviendra ? Juger une candidature sur une liste de réformes adaptées à chaque clientèle, c’est juger une communication, pas une politique. Trois critères en revanche sont déterminants :
- Le dessein politique lui-même du candidat : quelle vision de l’homme, de la société, de la politique, de la France, de son rôle dans le monde ?
- L’aptitude au gouvernement : l’expérience, la compétence, le tempérament, l’honnêteté…, autrement dit la sagesse pour prendre les bonnes décisions.
- Les capacités politiques : quelles alliances, quel entourage ?
La première condition du bien commun, nous l’avons vu, c’est la paix civile, qui suppose a minima l’exercice d’un gouvernement légitime, à l’autorité réelle, quelles que soient ses imperfections. Un chrétien estimant qu’aucun candidat n’est véritablement satisfaisant, peut choisir d’aller à la pêche. Si sa conscience lui dicte un tel choix, il a le devoir de la suivre, mais en n’oubliant pas que 1/ voter est d’un devoir de justice à l’égard du bien commun qui demeure et que 2/ la conscience est guidée par la prudence (CEC, 1780), car la conscience ne peut se prononcer dans l’abstraction. Il doit aussi se demander à qui profitera son désengagement et s’il ne contribuera pas ainsi à l’aggravation de la situation.
Le courage de l’imperfection
Le candidat parfait n’existant pas, en prudence, le chrétien doit choisir son candidat en assumant ses imperfections sous deux réserves :
1/ D’abord, son vote ne sera pas dicté par l’approbation des imperfections du candidat pour elles-mêmes ni par le soutien qu’apporterait ce candidat à des mesures contraires à la morale ou à l’enseignement de l’Église : ce serait coopérer formellement au mal, ce qui n’est jamais permis. Sa coopération sera donc uniquement matérielle ou indirecte, ce qui est licite.
2/ Son vote sera justifié par d’autres raisons positives, « proportionnées », par la poursuite d’un bien moral dans lequel il s’engage. Autrement dit, il ne s’agit pas de choisir un « moindre mal », mais de rechercher un « meilleur possible » [5].
Par exemple, comment juger les candidats à propos de l’abrogation de la loi Taubira, qui préoccupe de nombreux chrétiens [6] ? Voter pour un candidat qui fait de la promotion du « mariage » entre personnes de même sexe et ses conséquences une priorité, n’est pas possible. Voter pour un candidat qui fait de l’abrogation une priorité, mais sans capacité de réunir une majorité pour l’obtenir, n’apporte rien sinon du poids électoral pour maintenir la revendication. Ce poids est-il suffisant pour lui donner de l’autorité, et la préserver dans le temps ? C’est à débattre. Voter pour un candidat qui défend seulement l’aménagement de la loi existante, mais comme une nécessité de telle sorte qu’elle améliorera la situation des personnes potentiellement victimes (les enfants), est légitime, à condition de s’engager à maintenir la pression pour revenir, par étape, au plein rétablissement de la protection du mariage.
Le tragique et l’espérance
On le voit : une question politique ne peut pas se penser en termes binaires. Ce qui est moralement bon n’est pas nécessairement politiquement réalisable dans l’immédiat. Pour qu’une conviction ait de la valeur, il faut qu’elle soit au moins partagée, et partagée par un grand nombre. Le vote responsable vise donc moins à se prononcer sur ses convictions, que sur les moyens leur permettant d’être mises en œuvre. On ne vote pas pour ses convictions, on vote pour les rendre opérantes.
Le vote prudent est un vote difficile : des considérations tactiques peuvent entrer en ligne de compte, sur lesquelles les chrétiens entre eux peuvent diverger. Autant il est inconcevable que des chrétiens cohérents soient divisés sur les principes, autant ils peuvent suivre des voies différentes sur les moyens. Cette divergence légitime peut paraître regrettable, et c’est un devoir de rechercher l’unité pour ne pas disperser ses forces. Mais cette divergence est normale au regard du caractère relatif de la politique.
Elle suppose d’accepter que la politique n’est pas un absolu, ni « le tout de l’existence humaine » (Spe salvi). Le chrétien accepte l’imperfection ainsi que les limites de l’homme et de la politique. Pour le sage non-chrétien, cette imperfection est le signe de la dimension tragique de la politique et dans une certaine mesure de la condition humaine, que certains veulent conjurer en tentant de vouloir se faire Dieu. Pour le chrétien, cette dimension tragique est sublimée dans l’espérance qui donne la paix et la joie. La politique avance à tâtons toujours, et (se) trompe souvent. L’espérance, elle, ne trompe jamais. C’est en cela qu’elle peut libérer la politique de ses illusions, et ramener l’homme au réel, c’est-à-dire à la raison.
A paraître sur le site de l’Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon.
Illustration : Le roi David au concile de Jérusalem.
[1] Sur le moindre mal, mon article : « Un chrétien peut-il voter pour le moindre mal ? » Aleteia.org, 12/4/2017 ou Conscientia.fr.
[2] Eglise, œcuménisme et Politique, Fayard, 1987, p. 200.
[3] J. Ratzinger, op. cit.
[4] Op. cit.
[5] Cf. op. cit., « Un chrétien peut-il choisir le “moindre mal” ? » Conscientia.fr, 12 avril 2017.
[6] Sans préjuger du fait qu’on ne peut juger de la qualité d’un candidat sur une seule question.
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