EN JANVIER 2014, des experts du MIT (Massachusetts Institute of Technology) avaient démenti que l’attaque à l’arme chimique de Ghuta un an plus tôt dans la banlieue de Damas ait été perpétrée par l’armée syrienne. Ce massacre était à l’origine des appels à la guerre de François Hollande. Dieu merci, les Américains n’étaient pas chauds, malgré leur rôle dans la propagande anti-Assad.
On apprend aujourd’hui qu’un rapport officiel de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (Organization for the Prohibition of Chemical Weapons, OPWC) a confirmé que les traces de gaz sarin utilisées à Ghuta, ne sont pas compatibles avec la typologie d’armes chimiques en possession du gouvernement syrien. Et que ce gaz viendrait des stocks d’armes pillés par les djihadistes d’Al-Qaida et de Dae’ch dans les réserves de l’ex-armée de Khadafi.
Encore une fois, les donneurs de leçons de morale nous montrent la consanguinité entre l’idéologie et le mensonge. Quand tous les coups sont permis « au Nom du Bien », le camp du Paradis est complice de l’Enfer.
Sources : Fides