Pourquoi le bien commun se définit… avec prudence

Précieux travail que ce recueil d’études sur le bien commun proposé par la Société internationale de philosophie réaliste.

BCommunLe bien commun, aujourd’hui ? Un concept fourre-tout qui sert volontiers de slogan aux ambitions politiques les plus honorables, mais aussi les plus fantaisistes. L’opinion le confond avec l’« intérêt général », compris comme la somme des intérêts particuliers. Dans la société moderne, régie par le « contrat » qui régule les tensions entre les rapports de force, le bien commun devient le plus petit dénominateur commun. Or le compromis auquel il donne lieu, fait remarquer Pascal Jacob, « va logiquement se traduire par la satisfaction du plus grand nombre ou tyrannie de la majorité ». Continuer la lecture de « Pourquoi le bien commun se définit… avec prudence »

Les réfugiés de Lesbos et la métapolitique pontificale

Réponse aux catholiques qui ne comprennent pas le geste de Lesbos.

L’époque est à la confusion entre le religieux et le politique, et pas seulement en terre d’islam. Dans l’Occident laïque, le paradoxe n’est qu’apparent : dans une société sans Dieu, le pouvoir est souverainement sans limite, et la politique absorbe le religieux. La réalité religieuse n’a de sens que si elle a une portée politique. Sinon, elle est vide, ailleurs, ou « privée ». Continuer la lecture de « Les réfugiés de Lesbos et la métapolitique pontificale »

Amoris laetitia et l’unité des sacrements, par le cardinal Müller

Voici le commentaire le plus autorisé de l’exhortation apostolique Amoris lætitia. Il a été prononcé sous forme de discours par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi au séminaire d’Oviedo, le 4 mai. Le vaticaniste Sandro Magister en propose les principaux extraits.

DOCUMENT | Pour le cardinal Müller, Amoris lætitia confirme la discipline précédente. Si le pape « avait voulu annuler une discipline tellement enracinée et tellement importante, il se serait exprimé de manière claire et en fournissant les motifs correspondants », ce qui n’a pas été fait. Quant à la fameuse note 351, Müller montre qu’elle ne concerne pas le cas spécifique des divorcés-remariés. Continuer la lecture de « Amoris laetitia et l’unité des sacrements, par le cardinal Müller »